Sortie botanique du
25-07-2020.
Mycologie et botanique
font partie de notre passion.
Il y
avait du monde, ce matin-là pour partir à la découverte de la Ligulaire de
Sibérie (Ligularia sibirica). Vingt deux personnes encouragées par le beau
temps, ne sont pas parties à l’aventure, le nez en l’air guidé par l’air du
temps. Nous connaissions les emplacements exacts où trouver cette plante du
froid et de l’humidité…

Dans
une zone marécageuse, au fond d’une vallée étroite, nous savions qu’elle était
là depuis des lustres. Quelque part dans le lieu-dit "La Combe Noire".
Si le chemin forestier qui y conduit est tout à fait accessible, le marais qui
abrite la plante l’est beaucoup moins. Encore que cette année, avec la
complicité de la sècheresse les embûches étaient moindres. Mais il fallait
quand même faire attention où l’on posait le pied (la preuve en image) !

Elle était bien là où on l’attendait. Il
semblerait même qu’elle ait prospéré au milieu d’une végétation que l’on peut
qualifier de luxuriante. Le nombre de pieds découverts étaient en nombre
supérieur aux années précédentes. Et leurs fleurs bien écloses, semblaient
faire le bonheur d’une foule d’insectes dont le superbe papillon flambé.

Abondante dans les
Pyrénées et le Massif Central, elle est plus rare ailleurs.
A la question posée à
François : connait-on l’origine de cette plante chez nous, ce dernier
répond :
«
Signalée pour le première fois en 1731, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’était
pas ici bien avant, on imagine 3 hypothèses :
--- est-elle un vestige de l’ère glaciaire ?
--- les oiseaux migrateurs venus des régions
nordiques, auraient-ils transportés des semences dans leurs plumes ?
--- les moines de l’abbaye voisine venus
d’ailleurs, auraient-ils apportés avec eux quelques plants ?
Et de commenter…
** La troisième hypothèse ne tient guère, car
tout proche de l’abbaye, les conditions de sols sont semblables à celle de
Combe Noire. Alors pourquoi l’auraient-ils plantée si loin du monastère?
** La
deuxième hypothèse est séduisante par son aspect romanesque.
** Quant à la première, elle est tout à fait
possible. Mais tout reste à démontrer. ! »
Si nous étions venus
pour la Ligulaire, nous avons quand même remarqué la présence d’autres plantes
dans la zone, dont la superbe Gentiana
pneumonanthe et Swertia perrenis

Picnic à midi chez Pierre, au bord de l’Ource
Visite de la douix de
Thoires chez madame
Gosset (en face)
La douix de Thoires, image de
janvier 2016 (le jour de la visite le débit était très faible).

L’église
de l’Assomption et le cimetière de Belan sur Ource

Ce bâtiment de style
ogival flamboyant de quarante mètres de
long et dix-sept de large, se compose d'une grande nef avec transept, bas-côtés
et d'un chœur à chevet polygonal.
Datant de la fin du
XVème siècle, l’église de l’Assomption
de Belan présente un portique de façade édifié de 1780 à1792. La belle flèche du clocher date de 1866
/1868.
Le retable à niches
placé derrière l’autel principal est consacré à la vierge de l’Assomption. Les
statues ornant ce retable sont du XVIIème siècle, comme toutes celles de
l’église ainsi que trois tableaux.
Pour plus de renseignements se reporter au blog de Cristal
de Saint Marc qui en fait une description complète.
Le Patronage a été occupé par les sœurs de la providence de
Langres. Congrégation religieuse créée en 1802, de droit pontifical
depuis 1920 et toujours existante.
La dernière d’entre
elles fut sœur Marie FEVRE, née à Paris, qui entra à la Providence de Langres
le 8 décembre 1897et arriva à Belan le 20 Septembre 1899. Elle continuera le
catéchisme et l’entretien de l’église et fêta son jubilé de 60 ans de sacerdoce
à Belan en Septembre 1959 avant de rejoindre son lieu de retraite à Langres.
Le cimetière contient plusieurs tombes d’habitants ayant marqué l’histoire de
Belan :
Les tombes des familles d’HERLINCOURT, d’HARCOURT,
de MAUPAS, propriétaires du château construit en 1865.
Les tombes de trois curés de Belan: De BROISSIA, VERNEVAUT et
MENAT
-Edouard de
FROISSARD de BROISSIA a été nommé curé
de BELAN SUR OURCE le 9 aout 1936.
Le 30 août, venant de célébrer la messe à
Brion il se tue à motocyclette en
se rendant à Belan célébrer l’office, à l’âge de 33 ans.
-L’abbé Vernevaut, fervent Bonapartiste a été curé de
Belan jusqu’en 1977. Il a laissé un souvenir impérissable auprès de la jeunesse
du village.
-L’abbé Menat a été chef de fanfare en 1939